Les risques sanitaires de l’accord de libre échange du CETA

Publié le 19/07/2019 dans les catégories Europe

Avec de nombreux collègues, Patrick Hetzel s’est battu ce mercredi contre le CETA et a dénoncé les mensonges du gouvernement en pointant un risque sanitaire réel pour deux raisons :

  • Au regard de la réglementation canadienne sur l’alimentation animale, l’utilisation des farines animales est autorisée dans l’alimentation des bovins au Canada, seule l’utilisation des farines issues des ruminants est interdite pour les ruminants,
  • Aucune réglementation européenne en vigueur s’appliquant à nos importations, ni le texte de l’accord CETA ne fait référence, à ce jour, à l’interdiction d’importer dans l’UE des produits issus d’animaux nourris aux farines animales. Ce qui signifie que, à l’heure actuelle, l’UE ne dispose d’aucun levier réglementaire pour interdire l’importation de viande issue d’animaux nourris aux farines animales, ni d’imposer au Canada l’interdiction de ces substances pourtant appliquée aux élevages européens depuis la crise de la vache folle.

Pour ces raisons ainsi que pour les risques de déstabilisation du secteur de la viande bovine, si le gouvernement refuse d’exclure ce secteur de l’accord, Patrick Hetzel s’opposera à la ratification de cet accord.