Question au Gouvernement © Assemblee nationale

Commission des finances à l'Assemblée nationale

Conférence de presse du Groupe LR à l'Assemblée nationale

Patrick Hetzel à la tribune de l'Assemblée nationale © Assemblee nationale

Parlement des enfants, rencontre avec une classe de CM2 à Ingwiller

Réunion de travail commune du groupe CDU-CSU et du groupe Les Républicains à Berlin

Cérémonie commémorative du 8 mai à Saverne

Réunion de l'Assemblée Parlementaire Franco-Allemande (APFA) au Parlement européen de Strasbourg © Assemblee nationale

Visite de la Scierie et Caisserie de Steinbourg (SCS)

Interview, salle des 4 colonnes de l'Assemblée nationale

Salon de l'Agriculture avec les Brasseurs de France

Octobre 2025

Réduire la dette publique sans augmenter les impôts : une exigence, pas une option

La dette publique française dépasse désormais les 3 200 milliards d’euros. Chaque année, nous consacrons près de 60 milliards d’euros uniquement au paiement des intérêts, soit plus que le budget de l’Éducation nationale. C’est une véritable bombe à retardement et vous savez que cela fait bien longtemps que je le dis et que je l’écris : si nous ne réagissons pas, la France perdra sa souveraineté financière et les générations futures paieront nos renoncements.

Face à ce constat, certains proposent d’augmenter encore les impôts. C’est une erreur gravissime. La France est déjà championne d’Europe de la fiscalité : nos entreprises, nos artisans, nos agriculteurs, nos familles n’en peuvent plus. L’urgence n’est pas de ponctionner davantage les Français, mais de mettre fin au gaspillage de l’argent public.

Concrètement, réduire le train de vie de l’État, c’est possible :

  • Supprimer les doublons administratifs : nous avons près de 1 300 agences et organismes publics, dont beaucoup se chevauchent ou n’ont plus d’utilité réelle. Leur coût annuel est estimé à plus de 50 milliards d’euros.
  • Réduire la bureaucratie : chaque réforme crée de nouvelles strates administratives. Résultat : la France compte 5,7 millions de fonctionnaires, mais une partie d’entre eux est absorbée par de la bureaucratie inutile plutôt que par les missions essentielles.
  • Mettre fin aux dépenses qui ne sont pas indispensables : entre les flottes automobiles, les frais de communication et les études commandées à prix d’or, l’État dépense chaque année plusieurs centaines de millions d’euros sans impact pour les citoyens.
  • Revoir certaines aides mal ciblées : des milliards sont versés sans contrôle suffisant, parfois même à des bénéficiaires indus. Mieux contrôler, ce n’est pas moins de solidarité, c’est plus de justice.
    Moderniser l’action publique : la dématérialisation et la simplification des procédures permettraient d’économiser plusieurs milliards par an tout en rendant service aux usagers.
  • Donner plus de responsabilités aux collectivités locales, qui savent souvent mieux gérer chaque euro dépensé que certaines administrations centrales.

Une telle approche n’est pas une punition, c’est une condition pour retrouver notre liberté de choix et investir là où c’est utile : dans nos hôpitaux, nos écoles, nos forces de sécurité et nos infrastructures vitales pour assurer notre souveraineté.

Oui, nous pouvons réduire la dette sans augmenter les impôts. La France ne manque pas d’argent : elle manque d’une volonté politique collective et le fait de ne pas pouvoir dégager de majorité sur une telle impérieuse nécessité est désolant. En tout cas, sachez que le combat que je mène à l’Assemblée nationale au sein du groupe de la Droite Républicaine, est de permettre à notre pays de retrouver le chemin de la responsabilité et de la prospérité.

Patrick HETZEL,
votre Député,
ancien ministre.

Mon activité sur les réseaux

Mes dernières vidéos

16.06.25, Assemblée parlementaire franco-allemande (APFA), réforme du marché européen de l’électricité.

27.05.25, intervention pour le groupe Droite Républicaine portant sur la loi relative aux soins palliatifs et la loi sur la fin de vie.